Nous le savons, les parents sont souvent impliqués dans les choix d'orientation de leurs enfants. Le Concours Avenir a interrogé six parents de candidats aux différents parcours pour vous rassurer... Allez-vous vous reconnaître ?
Je fais partie de ces personnes dont le métier nécessite des expatriations « en série ». Joachim a, depuis toujours, connu de nombreuses écoles un peu partout dans le monde depuis le début de sa scolarité. Par chance, il a toujours su s’adapter. Au moment de sa candidature dans le supérieur, nous étions en Argentine et Joachim suivait sa scolarité dans un lycée français. Il avait un bon dossier. Mais insuffisant pour être Grand Classé au Concours Avenir. Il devait donc normalement se présenter aux épreuves écrites. Mais il n’y avait pas de centre d’examen en Argentine. Nous avons sollicité une exemption pour éloignement qui a été acceptée par les responsables du Concours et Joachim a été classé uniquement sur la base de son dossier. Finalement, il a obtenu une place dans l’école qu’il souhaitait. Il est donc retourné en France pour suivre sa scolarité.
Maryvonne, mère d'Anaïs, étudiante en 1ère année
C’était l’année dernière et cela me semble pourtant déjà loin ! Nos recherches sur Parcoursup, les Journées Portes Ouvertes dans les écoles, les webinars d’informations etc. Cela n’a pas été de tout repos car nous habitons dans le sud de la France. Mais nous avons pris le temps de nous déplacer pour visiter les écoles qu’Anaïs avait « présélectionnées ». Cela nous semblait primordial. C’est pendant l’une de ces journées portes-ouvertes qu’Anaïs a eu un « coup de cœur » pour l’une des écoles du Concours Avenir. L’étudiant qui nous a accompagné pour la visite a été super. Il a su passer son enthousiasme à Anaïs. Les locaux étaient bien. La présentation de la directrice était intéressante. Bref, cela s’est finalement joué rapidement. A notre retour à la maison, Anaïs a fait ses choix sur Parcoursup, s’est inscrite à une journée de préparation pour les épreuves, s’est entraînée sur les sujets des années passées etc. et aujourd’hui, c’est elle qui fait visiter son école !
Jacques, père de Louna, étudiante en 1ère année
Louna est une très bonne élève. J’avoue volontiers ma fierté ! L’année dernière, ses professeurs l’encourageait à poursuivre ses études en prépas. Mais Louna nous a rapidement dit qu’elle ne « s’y voyait pas ». Sa grande sœur était déjà passée par des prépas et elle n’avait pas transmis à Louna l’envie de faire la même chose. Louna fait également beaucoup de musique. Elle a vu sa sœur devoir arrêter le sport qu’elle pratiquait beaucoup à l’époque et elle n’a pas voulu "reproduire le même schéma". Ce ne sont pas les mêmes les deux sœurs ! Louna se sentait plus à l’aise dans une école postbac où la pédagogie est tout aussi chargée mais où il n’y a pas d’échéance de concours à la fin des deux premières années. Louna, en plus de son côté scientifique, est plus une « artiste » qu’une « compétitrice » comme sa sœur. Elle avait peur de l’environnement des prépas dont beaucoup de monde dit qu’il est assez « dur ». Bref, avec son excellent dossier, Louna a été Grande Classée au Concours Avenir et a pu intégrer une école postbac comme elle le souhaitait. Elle vient justement de trouver son stage de fin de première année et elle est très contente de pouvoir entrer si rapidement dans la partie concrète de sa formation.
Roselyne, mère de Yohan, 2ème année de Bachelor
Ha… la scolarité de Yohan. C’est tout un roman ! Il a été très bon élève au Collège. Un peu moins au lycée. Bizarrement, il n’aimait pas trop les maths mais, en revanche, il adorait les autres matières scientifiques. Avec le recul, nous nous sommes aperçus que cela venait principalement des professeurs qu’il avait pu avoir au lycée. Bref, Yohan a obtenu son bac normalement, je veux dire, sans mention. Ça ne servait à rien d’avoir une mention disait-il puisque de toute façon ce n’est pas pris en compte dans Parcoursup. Je suis sure que vous imaginez d’ici les débats animés à table à la maison ! Lorsqu’il a commencé à s’intéresser aux écoles d’ingénieurs (en Première), Yohan s’est assez rapidement autocensuré en pensant qu’il n’aurait pas le niveau. Notamment à cause des maths. Nous étions déjà partis vers des formations plus courtes du type DUT à l’époque. Et puis un jour, c’est un ami à lui qui lui a parlé des Bachelors dans les écoles d’ingénieurs. Il en avait entendu parler lors d’une réunion d’information. Du coup, nous nous sommes intéressés d’un peu plus près à ces formations en 3 ans, plus concrètes, avec beaucoup de cours sous forme de projets etc. C’est exactement ce qu’il fallait à Yohan. Aujourd’hui, il a trouvé sa voie. Il parle déjà de continuer après son Bachelor pour obtenir le diplôme d’ingénieur. Nous verrons bien à ce moment-là…
Yannick, père de Théo, 4ème année
Je parle volontiers de notre expérience avec le Concours Avenir car elle s’est très bien déroulée, malgré le cas un peu « particulier » de Théo et son handicap. Et ça n’a malheureusement pas été le cas partout. Rapidement, au début des candidatures, nous nous sommes rendus à une réunion d’information durant laquelle nous avons pu rencontrer un responsable du Concours Avenir. Nous avons apprécié le fait qu’il prenne le temps de nous écouter car notre situation était un peu particulière. La scolarité de Théo nécessite des aménagements liés à un handicap un peu lourd depuis qu’il est au collège. Et il bénéficie également d’aménagements pour ses différentes évaluations. Nous avons longuement hésité à évoquer cela pour sa candidature au Concours Avenir. Après tout ce que nous avions pu vivre dans le passé, nous craignions que cela puisse plutôt le pénaliser qu’autre chose. Finalement, à la demande de Théo, nous avons clairement indiqué tout cela dans Parcoursup et nous avons bien fait. Le Concours Avenir a tout fait pour que Théo soit accueilli dans les meilleures conditions le jour des épreuves écrites et il a pu bénéficier de tous les aménagements nécessaires pour pouvoir composer dans des conditions équitables aux autres candidats. Cela a payé puisqu’il est en école d’ingénieurs depuis 4 ans maintenant et tout est fait dans son école et durant ses stages pour qu’il suive sa scolarité dans les meilleurs conditions également. Si tout va bien, nous aurons un ingénieur dans la famille l’année prochaine !
Nadia, mère d’Amandine, 3ème année
Quand Amandine a commencé à nous parler des études d’ingénieurs à la maison, nous ne savions pas trop quoi penser. Nous sommes d’un milieu plutôt modeste et ni son père ni moi n’avions trop idée de ce que cela représentait vraiment. C’est pendant son stage de troisième qu’Amandine a commencé à parler de cela. Elle avait suivi un ingénieur dans l’usine d’automobile où travaille mon mari et elle avait beaucoup aimé. Elle s’est occupée seule de ses recherches. Elle s’est beaucoup renseignée sur les écoles etc. Et elle a fini par nous dire que plusieurs des écoles qui l’intéressaient étaient des écoles privées avec des frais d’études. Après une première réaction plutôt négative de notre part (nous ne pouvions pas financer ce type d’études), nous avons pris le temps de l’écouter. Elle nous a parlé des bourses, des prêts étudiants et de tout ce qui permettait à des jeunes comme elle de rejoindre ces écoles. Comme il n’était pas question pour nous de la laisser se débrouiller seule bien sûr, nous avons contribué financièrement comme nous avons pu. Pour le reste, Amandine a obtenu un prêt étudiant qu’elle remboursera lorsqu’elle commencera son premier emploi à la sortie. Avec les salaires qui l’attendent, cela devrait bien se passer. Elle a même commencé à mettre de côté l’argent qu’elle a touché pendant ses deux premiers stages ! De notre côté, la voir devenir ingénieur nous suffira à nous rembourser !
Photos d'illustration
--